”Endroit touché; telepatie”

was the one man exhibition in Sielska Gallery, Strasbourg, France, 1999

Prior to setting up the installation, I made a video of a CT scan of my own brain. Isotopes showed up on the scan pictures showing which areas of the brain were being used at a given moment. For the installation, the film of the scan was emitted on two small monitors which were suspended opposite each other at head height.
On both monitors the scan pictures rotated slowly in a trance-like rhythm. Beyond them, in darkness were two empty beds with pillow-shapes painted in luminous paint, which glowed. The whole installation was an attempt to explore traces of being and non-being (the empty beds), rational (the scan) and my irrational thoughts, unemotional (medical science) and emotional (the privacy of the bed, the privacy of thoughts).

Technique – during the exhibition: two videos screened on small LCD monitors, second room: two empty beds with pillow-shapes painted in luminous paint, flash light;

”LES INSTALLATIONS DE MARIUSZ SOLTYSIK

Depuis 1970, les plasticiens font des installations conçues pour n lieu clos ou ouvert qui interrogent le spectateur, le renvoient parfois à lui-même et génèrent chaque fois son adhésion ou son rejet. Mariusz Soltysik suit donc cette voie dans un espace fermé, plongé dans ‘obscurité que soudain un flash éclaire, permettant de découvrir deux dispositifs. Si les lieux changent, il avait conçu »Communication« à Lodz en Pologne, puis »Touching space« à Cardiff, »Shiva’s face« sur le Mont Abu en Inde, l’idée de présenter des objets insolites perdus dans l’obscurité et soudain révélés est permanent. Ici, deux bat flans de bois enduits de paraffine apparaissent. A l’endroit de l’oreiller, un carré d’eau recouvert d’un coussin fluorescent, c’est »Le temps de la (non)existence« de la rencontre avec soi-même, du rêve ou du cauchemar, du plaisir de la rêverie.
La seconde installation propose une rencontre d’ordre plus visuel, plus coloré, plus animé. Mariusz Soltysik invite à explorer son propre cerveau à travers deux images que permettent les nouvelles techniques. Il tente de matérialiser l’intouchable, de fixer les circuits de sa pensée. Ce voyage intérieur fascine et inquiète, c’est une violation d’un territoire intime. Le siège des idées, des actions, des sensations serait-il un espace comme un autre, un lieu qui vaut le détour? Ces installations soulèvent nombre de questions que se posèrent théologiens, penseurs… et Gauguin. Ni picturale, ni esthétique, elles proposent un face-à-face entre la pensée et le cerveau son domaine”.

Julie Carpenter, “Dernières Nouvelles d’Alsace”, Strasbourg, N° 153 – Jeudi 1er juillet 1999